Le Groupe des Dix – 10 décembre 1981
Le 10 Décembre 1981, dix syndicats ou Fédérations autonomes se réunissent pour la première fois : la FGSOA, le SNUI, la FGAF, la FADN, la FGAAC, la FAT, le SNCTA., le SNJ, la FASP, le SUACCE. Cette réunion se tient au siège du SNUI, et l’initiative en revient à la FGSOA.
Les membres originels du G10 :
Fédération Autonome de la Défense Nationale (FADN) ; créée en 1947
Fédération Autonome des Transports (FAT) ; créée en 1951
Fédération générale autonome des agents de conduite de la SNCF (FGAAC) ; créée en 1885
Fédération Générale des Syndicats de salariés des Organisations professionnelles de l’Agriculture et de l’industrie agro-alimentaire (FGSOA) ; créée en 1945
Fédération Autonome des Syndicats de Police (FASP) ; créée en 1969
Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF) ; créée en 1949
Syndicat National des Contrôleurs du Trafic Aérien (SNCTA) ; créé en 1965
Syndicat National des Journalistes (SNJ) ; créé en 1918
Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) ; créé en 1962
Syndicat Unifié des Personnels du Réseau des Caisses d’Epargne et Prévoyance (SUPRCEP dit SU) ; créé en 1947
Naissance de SUD – Solidaires, Unitaires, Démocratiques
Début 1989, le Groupe des Dix s’élargit en s’ouvrant à Sud-PTT.
L’Union syndicale Solidaires est fondée en janvier 1998, pour mieux structurer l’ex-G10, qui a considérablement évolué depuis la multiplication des SUD. Il compte alors environ 60 000 adhérents.
Ce développement a amené le G10 à se restructurer en Union Syndicale G10 Solidaires. La règle de l’unanimité est abandonnée, au profit du consensus, mais chaque syndicat ou fédération membre garde un droit de veto qu’il peut utiliser s’il considère qu’une décision pourrait remettre en cause l’un de ses principes fondamentaux. Cela contraint du coup à un débat approfondi afin de lever tout malentendu.
La constitution de Solidaires obéit au principe de liberté et de pleine autonomie des organisations qui la composent. Les organisations adhérentes conservent pleinement leur indépendance et leur personnalité juridique, le droit d’ester en justice, de négocier et signer tous protocoles électoraux professionnels, accords collectifs d’entreprise, conventions collectives dans leurs secteurs d’activités tels que définis par leurs statuts.