Pour le rapporteur public, la question de savoir si les SPV français sont ou non des travailleurs ne se pose pas.
Il indique qu'il n'aurait aucune hésitation à proposer de regarder les sapeurs-pompiers volontaires français comme des travailleurs en regard de la directive de 2003 si la question lui avait été posée.
Et d'expliquer que leurs activités n'ont rien de marginales et accessoires, qu'ils exercent les mêmes activités que les sapeurs-pompiers professionnels, qu'ils sont soumis au principe hiérarchique, qu'ils perçoivent une rémunération qui n'est pas négligeable même si ce sont des indemnités.
Le rapporteur public conclu donc à un renvoi de ce dossier et la pose de deux questions préjudicielles devant la CJUE, non pas sur l'interprétation de la directive de 2003 qui est claire pour le rapporteur public -les SPV français sont des travailleurs en regard du droit de l'Union- mais sur l'application ou non de la directive de 1994 sur le travail des mineurs, aux SPV français compte tenu de la nature de leur relation de travail avec leur SDIS.
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"Celui qui se bat peut perdre, celui qui ne se bat pas à déjà tout perdu"
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